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236 ŒUVRES

catur, cum non omni suspicione vacet se vel inde solutiones aliquas vel solutionum saltem ansas desumpsisse posse. Uti nec omninô candidum videtur quod horum aliqua jam olim à Robervallio soluta nunc perhibent, et amicis forsan aliquot (priva tim, credo) exposita, et propterea qui eadem jam solve- rit non invenisse censendum esse. At, inquam, dum ea sibi et suis privata tenuit, nec publiée divulgavit, vel debuissent illi haec eadem jam ut cognita exposuisse, non ut jam sub pretio investiganda, vel, qui sic proposita jam invenerit non minus censendus erit invenisse quam ille olim.... »

L'ouvrage de Wallis, Tractatus duo, Prior de Cycloide et corporibus inde genitis, etc., parut à Oxford en lôSg. Le traité se termine par une lettre ouverte à Huygens dans laquelle Wallis précise ses insinuations contre Pascal. Il le soupçonne d'avoir fait des emprunts aux mémoires envoyés à Carcavi, à celui de VVren en particulier, et de n'avoir pas encore été en possession de la solution de ses problèmes lorsqu'il les proposa au mois de juin i658. « Cur autem existimem, Cl. Viro haec omnia sua problemata non sibi tune perspecta esse cum ea proposuerit nec antequam aliorum bac de re scripta ad D. Carcavium missa inspexerit, quae perpoliendis et perficiendis inventis suis adjumento esse possint, multa sunt quae sua- dent, etc. »

La correspondance de Huygens en 1660 nous renseigne sur la suite de cette polémique. Nous y trouvons en particu- lier, et nous reproduisons ci-dessous, la réponse de Carcavi aux accusations de Wallis (26 juin 1660, Œuvres de Huygens y T. III, p. 85-87):

« Aprez quoy — dit Carcavi — je vous supplie très humble- ment agréer que je vous dise quelque chose de Monsieur Wa- lis, et vous en userez avec luy de la sorte qu'il vous plaira, n'ayant pas cru que je deusse respondre autre chose ny à son livre ^ ni à une lettre qu'il m'escrivit au mesme tems qu'il m'a esté rendu, qui fut le jour avant mon départ de cette

I. Le traité De Cycloide.

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