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Page:Œuvres de Blaise Pascal, VIII.djvu/340

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324 ŒUVRES

sir que j'aiirois d'estre réputé plagiaire (mesme à tort) par ces grands hommes à qui seul appartient de juger de semblables matières. Je n'ay pas pourtant la vanité de croire qu'ils jugeront de mes escrits si favorablement que vous faites par les vostres ; au contraire j'ay grand peur que vous ne changiez d'opinion lorsque vous les aurez veus. Quoy qu'il en soit, je tascheray à vous les faire tenir à la première commodité pour les soumetre à vostre ju- gement, que je recevray tousjours avec respect quand- mesme il seroit à mon desavantage pour vous témoigner en ceste occasion comme en toute autre que je suis...

J'ay joint icy la description d'une ligne qui a esté consi- dérée par les anciens, bien que sous une autre forme. Je vous supplie de m'en dire vostre sentiment et si vous en savez les proprietez de la touchante.

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