Page:Œuvres de Blaise Pascal, VIII.djvu/382

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formez chacun par les simples sommes particulières (des ordonnées) dont la somme totale fait la somme triangulaire. Car la somme triangulaire de ces or- données se prend ainsi : Premièrement, en les prenant toutes ensemble CA, IK, GH, FE, ce qui fait un plan égal au triligne; Ensuitte en les prenant toutes, excepté la première, c'est-à-dire, IK, GH, FE, ce qui fait un autre plan égal au triligne BIlv ; Et ensuitte GH, FE, ce qui fait un autre plan égal au triligne BGH, etc. De sorte quily a autant de plans que de divisions, chacun desquels plans, estant multiplié par les petites portions de l'axe, forment autant de petits solides prismatiques d'égale hauteur, tous lesquels ensemble font un solide, comme je Vay dit ailleurs^.

De la mesme sorte, la somme pyramidale des mesmes ordonnées fait un Plan-plan, composé d'autant de solides qu'il y a de portions dans l'axe, lesquels solides sont formez chacun par les sommes triangu- laires particulières, dont la somme totale fait la somme pyramidale. Car leur somme pyramidale se prend ainsi : Premièrement, en prenant la somme triangulaire de toutes, qui fait un solide, comme nous venons de dire ; Et ensuitte la somme triangulaire de toutes, excepté la première, qui fait un autre solide, etc. Et ainsi, autant qu'il y aura des divisions, il y aura aussi de solides, lesquels, estant multipliez cha- cun par une des petites divisions de Faxe, formeront

I. Voir en particulier l'Auerasseme/if de la page 357-358. Pascal précisera plus loin ces considérations en définissant les onglets, qui sont des solides égaux à des sommes triangulaires de lignes.

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