Aller au contenu

Page:Œuvres de Blaise Pascal, X.djvu/327

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
307

ad coclearia decem per sex dies mane ; hoc peracto mittatur sanguis ex pede ; deinde purgetur, ut supra, ter aut quater et tandem utatur aquis mineralibus vitriolatis inter quas præfert aquas St Mion reliquis.

Colique de M. Pascal de trente jours : les lavements d’huille et de vin au commencement l’un (?) luy osta entièrement la douleur, mais elle revint sur le soir, trois ou 4 heures après, trois saignées rien pour la douleur pour regler le pouls, la seconde fit cet effet. (Ceci paraît noté dans une conversation avec Domat.)

Lavement de [l'hôpital de] la Charité pour la colique….M. Homes l’a fort conseillé à M. Pascal, 10 grains ou douze avec demy once de diaphœnic ou bien six grains de scamonnée et X. de mercure doux dans la conserve de rose et un verre de ptisane de senne par dessus….

….M. Pascal a été saigné cinq fois des bras pour sa colique.

M. Brayer a proposé de le purger avec trois 5mes [3 drachmes] de senné infusées dans une chopine d’eau de veau fort légère, c’est-à-dire l’eau de veau ou bien l’eau de casse[1].

M. Renodot est d’avis qu’on le purge avec deux ou trois drachmes de senné dans une décoction de tamarind et de cichorrée, c’est-à-dire chopine, et dissoudre dedans la moesle et les pépins d’un quarteron de casse pour deux prises, une à six heures, un bouillon à 8. et l’autre à midy.

M. Homes, de le purger dans une infusion de deux drachmes de senné et dissoudre dedans six drachmes de catholicon double pour une prise……

M. Pascal a esté purgé avec trois drachmes de senné, une once de tamarind infusées dans une chopine d’eau de cichorée dans laquelle on faisoit dissoudre deux onces de manne. Il en prit une prise dans de grandes douleurs, qui osta les douleurs comme un enchantement, l’autre une heure après,

  1. Le 23 décembre 1666, Brayer disait à Vallant qu’il ne se souvenait plus d’avoir vu M. Pascal.