Page:Œuvres de Blaise Pascal, XI.djvu/53

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chant le lieu où il falloit adorer, les uns prétendant que ce fut au Temple de Jérusalem, et les autres au mont Garizien. (Josephe, 12 Ant., c. 1, Jean 4, 9)[1] ; et les disciples, indignez de ce refus, voulurent faire descendre le feu du Ciel, mais Jésus reprima leur zèle.

112 (sic). En chemin il refuse quelqu’un pour disciple.

113. Au mois de septembre, à la fête des Tabernacles, Jésus fut en Jérusalem.

114. Et il y eut des divisions parmi le peuple, touchant sa personne.

115. Les uns prétendant qu’il fut prophète, et les autres en médisant, mais non pas en public, car ils estoient les moins forts.

Comme la fête estoit à demi passée, c’est à dire le quatrième jour de la fête, Jésus fut au temple, et enseignoit publiquement, et se plaint de ce qu’on le veut faire mourir ; les Juifs disent qu’il a le Diable, et cherchent les moyens de Var rester, mais ils n’osèrent. Les Pharisiens envoyèrent des gens pour le prendre adroitement, mais ils ne purent s’y résoudre. Mais en

  1. Tetrateuchus in Luc, IX, 53 : … Erat enim summa contentio inter Samaritanos et Judœos de religione et loco adorationis, an esset Jerosolyma, an mons Garisim, ut patet ex Josepho 12. Antiq. c. 1. et ex Joann. cap. 4. vers. 9. et 20.