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PIÈCES JUSTIFICATIVES POUR LA PREMIÈRE PARTIE DE L’INTRODUCTION
I
LA PRÉPARATION DE L’ÉDITION
LETTRES DE M. DE BRIENNE À Mme PÉRIER[1]
Première lettre.

Ce 16 novembre [1668].

On ne peut pas, madame, avoir céans M. votre fils qui nous ait l’honneur de coucher ce soir chez le mien après y avoir dîné ce matin et avoir travaillé tout le jour céans pour mettre enfin la dernière main aux fragments de Monsieur votre illustre et bienheureux frère, après qu’ils ont subi tous les examens de M. de Roannez, ce qui n’est pas peu de chose, et ne vous pas dire un mot d’une si agréable occupation que nous avons présentement. M. de Roannez est très content, et assurément l’on peut dire que lui et ses amis ont extrêmement travaillé. Je crois que vous l’en devez remercier. Nous allons encore faire une revue, M. votre très cher fils et moi, après laquelle il n’y aura plus rien à refaire, et je crois que notre dessein ne vous déplaira pas, ni à M. Périer que je salue ici avec votre permission, puisque nous ne faisons autre chose que de voir si l’on ne peut rien restituer des fragments que M. de Roannez

  1. IIe Recueil MS. du P. Guerrier, p. 71. Cf. Ms. 12988, p. 73.