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Page:Œuvres de Blaise Pascal, XII.djvu/335

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Éternellement en joie pour un jour d’exercice sur la terre.

Non obliviscar sermones luos\ Amen 2,


dix mille, c’est-à-dire tel qu’on le préférerait à dix mille. » Et plus loin elle ajoute : « Il n’a rien perdu à sa directrice ; car M. Singlin, qui a demeuré en cette ville pendant tout ce temps, l’a pourvu d’un directeur dont il est tout ravi ; aussi est-il de bonne race. » C’était M. le Maître de Saci.

i. In juslificationibus tuis meditabor : non obliviscar sermones tuos. Psaume CXVIII, 16. — C’est le psaume de Pascal, comme en témoigne Mme Périer : « Il avait un amour sensible pour l’office divin, mais surtout pour les petites Heures, parce qu’elles sont composées du psaume CXVIII, dans lequel il trouvait tant de choses admirables, qu’il sentait de la délectation à le réciter. Quand il s’entretenait avec ses amis de la beauté de ce psaume, il se transportait en sorte qu’il paraissait hors de lui-même ; et cette méditation l’avait rendu si sen sible à toutes les choses par lesquelles on tâche d’honorer Dieu, qu’il n’en négligeait pas une. »

2. D’après la copie de l’abbé Périer une croix, entourée de rayons de feu, était figurée sur l’original à la fin du Mémorial, comme aussi en tète de la page.