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Page:Œuvres de Blaise Pascal, XII.djvu/423

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s’assure d’avoir en soi les forces nécessaires pour cette conquête. Il faut donc l’achever, et après avoir examiné ses[1] puissances dans leurs effets, reconnais sons-les en elles-mêmes ; voyons si elle a quelques formes[2] et quelques prises capables de saisir la vérité[3].]

487] 74

Cf. B., 197 ; C, 8 ; Faug., II, 391 ; Hav., XXV, 109 bis ; Mol., II, 64 ; Mich., 859.

Une lettre[4] de la folie de la science humaine et de la philosophie.

Cette lettre avant le divertissement.

Felix qui potuit… Nihil admirari[5].

280 sortes de souverains biens dans Montaigne[6].

  1. M. Michaut lit les.
  2. Nous lisons formes. M. Molinier donne forces qui serait encore satisfaisant pour le sens. Cf. Mont., Apol. « Les yeulx humains ne peuvent apercevoir les choses que par les formes de leur cognoissance. »
  3. L’expression est encore un souvenir de Montaigne, Apol. : « si les prinses humaines estoient assez capables et fermes pour saisir la vérité. »
  4. Une lettre, surcharge.
  5. Cf. fr. 73.
  6. Au début de l’Apologie, Montaigne rapporte l’opinion du philosophe Herillus qui logeait dans la science le souverain bien. Et plus loin : « il n’est point de combat si violent entre les philosophes, et si aspre, que celuy qui se dresse sur la question du souverain bien de l’homme, duquel, par le calcul de Varro, nasquirent deux cent quatre vingt huit sectes. » Le texte de Varron auquel Montaigne fait allusion se trouve dans la Cité de Dieu de saint Augustin (XIX, 2) ; aussi est-il un de ceux que Jansénius cite dans son Augustinus.