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Page:Œuvres de Blaise Pascal, XIII.djvu/274

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Première Copie 87 bis] 339 bis

Cf. C., 57 ; P. R., XXIII, 2 ; Bos., I, iv, 2 ; Faug., II, 83 ; Mol., I, 72 ; Mich., 883.

Qu’est-ce qui sent du plaisir en nous ? est-ce la main ? est-ce le bras ? est-ce la chair ? est-ce le sang ? on verra qu’il faut que ce soit quelque chose d’immatériel.

*201] 340

Cf. B., 391 ; C., 359 ; Bos., suppl., I ; Faug., I, 223 ; Hav., XXV, 67 ; Mol, II, 149 ; Mich., 439.

La machine d’arithmétique fait des effets[1] qui approchent plus de la pensée que tout ce que font les animaux ; mais elle ne fait rien qui[2] puisse faire dire qu’elle a de la volonté, comme les animaux.

  1. Voici ces effets décrits dans le privilège accordé le 22 mai 1649 à la machine arithmétique de Pascal : « Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, etc. ; salut. Notre très-cher et bien-aimé Je sieur Pascal nous a l’ait remontrer qu’à l’imitation du sieur Pascal, son père, notre conseiller en nos conseils, et président en notre cour des aides d’Auvergne, il aurait eu, dès ses plus jeunes années, une inclination particulière aux sciences mathématiques, dans lesquelles, par ses études et ses observations, il a inventé plusieurs choses, et particulièrement une machine, par le moyen de laquelle on peut faire toutes sortes de supputations, additions, soustractions, multiplications, divisions, et toutes les autres règles arithmétiques, tant en nombres entiers que rompus, sans se servir de plume ni jetons, par une méthode beaucoup plus simple, plus facile à apprendre, plus prompte à l’exécution, et moins pénible à l’esprit que les autres laçons de calculer qui ont été en usage jusqu’à présent ; et qui, outre ces avantages, a celui d’être hors de tout danger d’erreur qui est la condition la plus importante de toutes dans les calculs. »
  2. A la page 202 du manuscrit.