Page:Œuvres de C. Tillier - I.djvu/321

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En effet, Benjamin arrivait un quart d’heure après, tenant Arthus et M. Minxit par le bras et chantant à gorge déployée :

Ma foi, c’est un triste soldat Que celui qui ne sait pas boire !

Mon oncle salua gracieusement ses deux adversaires.

— Monsieur, dit M. de Pont-Cassé avec hauteur, il y a vingt minutes que nous vous attendons.

— Le sergent a dû vous expliquer la cause de notre retard, et j’espère que vous la trouverez légitime.

— Ce qui vous excuse, c’est que vous êtes roturier, et que voilà probablement la première fois que vous avez affaire à un gentilhomme.

— Que voulez-vous, nous avons coutume, nous autres roturiers,