Page:Œuvres de Chapelle et de Bachaumont.djvu/212

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LETTRE EN STANCES AU DUC DE SAINT-AIGNAN.

Messieurs les chevaliers de Lorraine et de Marsan, M. le Grand-Maître, MM. les marquis de Termes, d’Effiat et de Manicant, et MM. du Boulai et Chapelle, ayant demandé à M. le duc de Saint-Aignan sa maison de La Ferté-Saint-Aignan, près Chambort, pour y faire la Saint-Hubert, ce duc, qui fait son plus grand plaisir d’obliger de bonne grâce, leur accorda aussitôt ce qu’ils souhaitoient. Ils s’y rendirent, et, pour lui en marquer leur reconnoissance, M. Chapelle lui envoya ces vers…, dans lesquels il fait partout allusion à la chasse d’un furieux sanglier que M. de Saint-Aignan tua autrefois, et dont le portrait est dans la salle de cette maison. Il parle, sur la fin, d’un autre combat plus périlleux, lorsque ce même duc se défendit avec tant de courage et de valeur contre quatre hommes qui étoient venus l’attaquer. Cette aventure si glorieuse pour lui est sue de tous ceux qui ont un peu de commerce dans le monde.

(Extrait du Mercure galant de nov. 1678.)

Grand duc, en tout tout merveilleux,
Surtout pour être assez heureux
D’être, contre ta propre attente,
Sorti de cent dangers affreux ;
Et non seulement de tous ceux,