Page:Œuvres de Chapelle et de Bachaumont.djvu/269

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Lisez-en dans cette nouvelle

L’histoire, que vous ignorez.

Jadis l’Amour et l’Hyménée
Étoient frères et bons amis.
Trop heureux dans leur destinée
Ceux à qui le ciel a permis
De voir la saison fortunée
Où, parmi les nœuds les plus doux,
Une ardeur toujours mutuelle,
Toujours tendre et toujours fidèle,
Confondoit l’amant et l’époux !
Sitôt que l’Amour dans une âme
Avoit fait naître quelque flamme,
Hymen venoit la couronner.
Ces dieux, ainsi d’intelligence,
Eux deux seuls y faisoient régner
La paix, la joie et l’innocence ;
Mais l’union des deux enfants,
Égaux en attraits, en puissance,
Ne devoit pas durer long-temps.

Ce fut aux noces d’Elizène,
Qu’épousoit l’amoureux Ismène,


plir quelques lacunes, je crois devoir les laisser subsister, contrairement à ce que j’ai fait ailleurs, d’abord parceque cette pièce n’est pas assez certainement de Bachaumont pour que cela soit, comme dans le Voyage, une espèce de sacrilège ; ensuite et surtout parceque je n’ai pas, ainsi que je l’avois alors, le véritable texte à y substituer.