Page:Œuvres de Chaulieu (Pissot 1777) - Tome 1.djvu/60

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Égayons ce reste de jours
Que la bonté des Dieux nous laisse ;
Parlons[1] à Lisette d’amours :
C’est le conseil de la Sagesse.



RÉFLEXION SUR LA MAXIME D’ÉPICURE


Sapiens non acedat ad rempulicam


À ADAMON[2]


Je sais que Partisan d’une austère sagesse,
Que nourri de l’esprit d’Épicure et Lucrèce,

  1. Parlons de plaisirs & d’amours.
  2. Le titre & les quinze premiers Vers de cette Pièce manquent dans S. Marc qui ne l’a donnée, avec rason, que sous le nom de Fragment. Cet Editeur l’a copiée d’après l’édit. de 1733, où elle se trouve à la fin de plusieurs lambeaux de la seconde & troisieme Epitres sur la Mort, dont on s’est efforcé de faire un tout assez bisarre. Nous ne nous amurerons donc point à relever les fautes du Devancier de S. Marc qui n’a été ici que Copiste. Nous épargnerons cet ennui au Public, à qui nous n’avons promis que de rendre compte des différences de notre leçon d’avec celle du manuscrit du Prince d’Auvergne, dans lequel nous sommes assurés que cette Pièce ne se trouvoit pas.