Page:Œuvres de Descartes, éd. Cousin, tome VI.djvu/21

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
13
lettres.
RÉPONSE DE M. FERRIER.
(Lettre 100 du tome III.)
A Paris, le 26 octobre 1629.

Monsieur,

Parmi tant de rencontres que ma mauvaise fortune oppose à toute heure à mes desseins, je ne saurois recevoir une plus grande consolation que les témoignages que vous me donnez de la continuation de votre bienveillance, que je chéris audelà de tout ce qui se peut dire ; je ferai tout mon possible pour m’en servir utilement, et tâcherai de me tirer d’où je suis, s’il m’est possible, pour pouvoir vaquer plus commodément à préparer ce qui est nécessaire pour le travail des verres, suivant vos bonnes instructions, que je pense entendre assez bien.

Et puisqu’il vous plaît m’ordonner de vous en écrire, comme si j’étois en état de vous instruire de nouveau, je vous dirai donc qu’il me souvient très bien de la construction de la machine que vous