connoître de suite dans laquelle il y a le plus d’espoir de trouver ce qu’on cherche. Ces préparatifs une fois faits, le travail ne sera plus long, il ne sera que puéril.
Au reste nos trois dernières propositions ne doivent pas se séparer, mais il faut les avoir toutes ensemble présentes à l’esprit, parcequ’elles concourent également à la perfection de la méthode. Peu importoit laquelle nous mettrions la première ; et si nous ne leur donnons pas ici plus de développement, c’est que dans tout le reste de ce traité nous n’aurons presque autre chose à faire que de les expliquer, en montrant l’application particulière des principes généraux que nous venons d’exposer.
Si dans la série des questions il s’en présente une que notre esprit ne peut comprendre parfaitement, il faut s’arrêter là, ne pas examiner ce qui suit, mais s’épargner un travail superflu.
Les trois règles précédentes tracent l’ordre et l’expliquent ; celle-ci montre quand il est nécessaire, quand seulement il est utile. Car ce qui constitue un degré entier dans l’échelle qui conduit du relatif à l’absolu, et réciproquement, doit être examiné avant de passer outre ; il y a là nécessité. Mais si, ce qui arrive souvent, beaucoup de choses