Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/189

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Et tint la souvraine partie 300
En suspens et comme amortie
Par oppression d’oubliance
Qui en moy s’estoit espartie
Pour monstrer des sens l’aliance. 304

xxxix Puis que mon sens fut a repos
Et l’entendement demeslé,
Je cuidé finer mon propos ;
Mais mon encre estoit gelé 308
Et mon cierge trouvé soufflé ;
De feu je n’eusse peu finer.
Si m’endormis, tout enmouflé,
Et ne peus autrement finer. 312

xl Fait ou temps de ladite date
Par le bien renommé Villon,
Qui ne mengue figue ne date.
Sec et noir comme escouvillon, 316
Il n’a tente ne pavillon
Qu’il n’ait laissié a ses amis,
Et n’a mais qu’ung peu de billon
Qui sera tantost a fin mis. 320

A ; souveraine BF. — 301. En suspens estoit amortie A ; En souppirant comme B ; comme mortie F. — 303. en moy estoit A. — 304. de sens ABF ; la science F.

xxxix. — Manque dans CI. — 305. Puis mon sens qui fut B. — 306. Et mon sentiment F ; desveillé B. — 307. Je cuiday F. — 308. ancre trouvay F ; freslé A. — 309. estoit soufflé B. — 310. Et n’eusse peu de feu A ; peu trouver F. — 311. C’estoit assés tartevelé A ; tout boursoufflé F. — 312. Pourtant il me convint finer A ; finir B.

xl. — 313. au ABCFI. — 314. Par le bon CI ; Par ung bien F. — mengeust A ; menge I. — 316. com ung C ; comme ung F. — 317. Qui n’a B. — 318. Qui n’ait A. — 319. Et n’a plus AB ; qu’un pou I. — 320. Qui sera tost a la fin mis A ; Qui tantost sera affin mis B ; en la fin C.