198 FRANÇOIS VILLON
Dont mains marchans furent attains; 512
Nez courbes de beaulté loingtains.
Oreilles pendantes, moussues,
Le vis pally, mort et destains,
Menton froncé, lèvres peaussues. . . 516
« C'est d'umaine beaulté l'issue!
Les bras cours et les mains contraites,
Des espaules toute bossue ;
Mamelles, quoy? toutes retraites; 520
Telles les hanches que les tettes;
Du sadinet, fy ! Quant des cuisses,'
Cuisses ne sont plus, mais cuissettes
Grivelees comme saulcisses. 5^4
(c Ainsi le bon temps regretons
Entre nous, povres vielles sottes.
Assises bas, a crouppetons,
Tout en ung tas comme pelottes, 528
A petit feu de chenevottes
Tost allumées, tost estaintes ;
Et jadis fusmes si mignottes !...
Ainsi enprent a mains et maintes, » 532
(viii.) — 514. pendans et F. — 516. Mon menton F; joues eplau- sues A.
(ix.) — 519. Les espaules toutes bossues AF; Des espaulles toutes bossues C/. — 524. Grivolees A.
(x.) — 527. a croppetons A ; cruppetous C ; accroupetons /. — 528. en tas F. — 529. chanevottes CI. — S 52. a maint CI ; a moult et a F.
�� �