Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/226

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2IO FRANÇOIS VILLON

LXix Je sens mon cuer qui s'afFoiblit

Et plus je ne puis papier. Fremin, sié toy près de mon lit, Que l'on ne me viengne espier ; 788

Prens encre tost, plume et papier; Ce que nomme escr)^ vistement, Puis fay le partout coppier; Et vecy le commancement. 792

Lxx Ou nom de Dieu, Père éternel,

Et du Filz que ^^ierge parit, Dieu au Père coeternel, Ensemble et le Saint Esperit, 79e

Qui sauva ce qu'Adam périt, Et du peiy pare les cieulx... Qui bien ce croit, peu ne merit, Gens mors estre foiz petiz dieux. 800

Lxxi Mors estoient, et corps et âmes,

En dampnee perdicion, Corps pourris et âmes en flammes. De quelconque condicion. 804

Toutesfois, fais excepcion Des patriarches et prophètes ; Car, selon ma concepcion, Oncques grant chault n'eurent aux fesses. 808

LXix. — 785. afeublit A. — 787. Fremy A; auprès mon A. — 788. Manque dans F \ l'en ne m'y C.

LXX. — 794. parye F. — 796. Ensemble le ^. — 797. su ma /. — 798. parre ces C; para F. — 799. sarroit C; bien se msrit F; pas ne se périt /. — 800. Gens mors estre fais piteux F; De gens mors ce sont petis jeuz /.

LXXi. — 804. quelconques ACI.

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