250 FRANÇOIS VILLON
Si doivent estre retrouvez,
Par droit, sur Marion l'Ydolle. 1663
Une leçon de mon escolle
Leur larray, qui ne dure guiere.
Teste n'ayent dure ne folle ;
Escoutent ! car c'est la dernière. 1667
[Belle leçon aux eiifans perdii:^.]
« Beaulx enfans, vous perdez la plus
Belle rose de vo chappeau ;
Mes clers près prenans comme glus,
Se vous alez a Montpipeau 1671
Ou a Ruel, gardez la peau :
Car, pour s'esbatre en ces deux lieux,
Guidant que vaulsist le rappeau.
Le perdit Colin de Cayeux. 1675
« Ce n'est pas ung jeu de trois mailles,
Ou va corps, et peut esti'e l'ame.
Qui pert, riens n'y sont repentailles
Qu'on n'en meure a honte et diffame; 1679
Et qui gaigne n'a pas a femme
Dido, la royne de Cartage.
L'omme est donc bien fol et infâme
Qui, pour si peu, couche tel gage. 1683
CXLV. — 1661. aux perdu fault C. — 1662. S'ilz doivent F. — 1663. chez Marion AF; cheuz /. — 1664. letton A. — 1665. liray AFI ; guère AF; guerre C. — 1666. Teste n'ayant /. — 1667. Escoute et vecy derreniere C.
[Belle leçon.] i. — Beau frère C. — 1669. de voz A. — 1670. clers apprenans C ; preprenans F. — Si ^ ; mon pipeau AFI ; Rueil AF. — 1674. un appeau A. — 1675. La perdit/; des Cayeulx AF.
II. — 1678. Qu'on pert I ; rien n'y vault A. — 1679. Qp'il "e meure A ; Con en meure C ; Qu'on ne F. — 1682. L'omme doncq est fol et /; doncquesF. • — 1683. si pou AI.
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