Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/281

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LE TESTAMENT 265

Qu'on leur froisse les quinze costes

De gros mailletz, fors et massis,

De plombées et telz pelottes.

Je crie a toutes gens mercis. 1995

AUTRE BALADE

Icy se clost le testament

Et finist du povre Villon.

Venez a son enterrement

Quant vous orrez le carrillon, I999

Vestus rouge com vermillon,

Car en amours mourut martir ;

Ce jura il sur son couillon,

Quand de ce monde voult partir. 2003

Et je croy bien que pas n'en ment,

Car chassie fut comme ung souillon

De ses amours hayneusement ;

Tant que, d'icy a Roussillon, 2007

Brosse n'y a ne brossillon

Oui n'eust, ce dit il sans mentir,

Ung lambeau de son cotillon.

Quant de ce monde voult partir. 20 11

[Envoi.]— S'on leur froissoit les XV AI: Con leur C. — 1995- Si

crie A.

Autre balade. — Ce titre est donné dans A ; rien dans C. La ballade manque dans F ; I n'en donne que le premier Imitain.

I. — 1996. Icy conclut A. — 1997- finy C. — 1999. orez C. — 2000. Tous revestuz de vermillon A. — 2001. morut A ; mourut tran- sir C. — 2002. Et jura il sur son callou A ; couUon C ; caignon /. — Immédiatement après ce vers, on lit : Explicit dans I.

II. _ Interversion, dans A, de la seconde et de la troisième strophe. — 2004. Il est ainsy et tellement ^. — 2005. Que chassé fut comme ung haillon A. — 2008. Rosse n'y a ne roussillon ^. — 2009. Qu'il n'eust C. — 2010. cothillon A.

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