Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/308

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292 FRANÇOIS VILLON

Prince Jhesus, qui sur tous seigneurie,

Garde qu'Enfer n'ait de nous la maistrie :

A luy n'ayons que faire ne que souldre.

Hommes, icy n'a point de mocquerie ;

Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre ! 3 5

��XV. — QUESTION AU CLERC DU GUICHET

[B. de l'appel] Que VOUS semble de mon appel,

Garnier? Feis je sens ou folie ?

Toute beste garde sa pel ;

Qui la contraint, efforce ou lie, 4

S'elle peult, elle se deslie.

Quant donc par plaisir voluntaire

Chanté me fut ceste omelie,

Estoit il lors temps de moy taire ? 8

Se feusse des hoirs Hue Cappel, Qui fut extrait de boucherie, On ne m'eust, parm}- ce drappel,

[Envoi.] — 31. Jésus IJPR ; seur C ; tous seigneurie CIR. — 32. Gardez qu'Enfer de nous n'ait seigneurie C ; n'a de nous P; de nous la maistrie IPR. — 33. De lui F; sauldre C. — 54. Humains F (trans- position dans IPR).

XV. — Sources: CFIJPR. — Titre: S'ensuit l'appel de Villon C; La question que feist Villon au clerc du guichet F; Cause d'appel dudit Villon / ; autre balade / : autre ballade de son apel R. — Le titre adopté ici est abrégé de F.

I. — I. Que dictes vous CJ. — 2. Fis je Cl. — 6. Quant a ceste paine arbitraire CP ; Quant en ceste R (vers transposé du second huitaiti). — 7. Chantée F (texte modifié dans CIRP). On me juga par tricherie P (vers transposé du second huttain). — 8. me taire CJP.

II. — 9. Ce F ; fusse FJR ; Capet R. — 11. L'en m'eust C ; On

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