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254 FRANÇOIS VILLON

pensées et dévotes oroysons, et regarder en ce livret ou sont escriptes choses moult profitables pour dignement recevoir le saint sacrement de l'autier qui est le tresprecieux corps de Jhesucrit. » Fr. 1813, fol. i. — • « S'ensuit ung tresdevot sermon du saint sacrement de l'autel fait par maistre Robert Cibole, docteur en théologie. » Mazarine, ms. 995, fol. 91, etc.

V.892. — En ceste foy je vueil vivre et mourir.

« Premièrement nous devons croire et en ceste foy vivre et mourir, qu'il est .1. Dieu en .111. personnes. » Doctrinal ans simples gens, fr. 957, fol. 64 vo (de même dans le fr. 923, fol. 99 vo, Le Doctrinal de la foy, et aussi sous le titre : Liher dictus le Mirouer de bien vivre, Mazarine, ms. 966, fol. 91). « Et en ceste foy, je proteste cy devant vostre Majesté, que je veux mourir. « Fr. 961 1, fol. 191 (xv^ s.). Enfin un dernier exemple tiré d'un livre de prières du xve siècle, et où le vers de Villon se trouve littéralement reproduit : « Mon Dieu, mon créateur, je proteste et confesse que en ceste foy je vueil vivre et mourir. » Fr. 13 168, fol. 5.

v. 893. — Femme je suis povrette et ancienne.

« ... povre et ancienne femme aagee deLXans environ. » Longnon, Paris sous la domination anglaise, p. 209. — « Povrete de Paris «.Docu- ment des Arch. nat. publ. dans la Btbl. Je r École des Chartes, t. XXXIV (1873), p. 22-j(an. 1380).

V. 895. — Au moustier zvy, dont suis paroissienne, Paradis paint . . .

= « Je vois à l'église dont je suis paroissienne le paradis en pein- ture... )) — Moustier, d'une façon générale, signifiait « église «. Il y avait des églises paroissiales situées en certains couvents et qui, par suite, étaient dessersùes par les religieux, dont les religieux étaient curés (L. de Héricourt, Les Lois ecclésiastiques de France, Paris, 1743, in-fol., p. 33, col. i). L'église des Célestins, comme nous l'apprend Villon, était du nombre, car, par la description qu'il en fait, il ne saurait s'agir d'une autre. Dans le testament de Marguerite de Bruyères, dame des Bordes (30 juin i4i6),on lit : « Item, je vueil et ordonne une chapelle estre fondée en la dicte église parrochial et prieuré de Saint Didier au ditBruieres... par tele condicion que deux religieux de l'abbaye de saint Florent, de laquelle abbaye la dicte église parrochial et prieuré de Saint Didier dépend, seront tenus de dire ou faire dire... certaines messes. j>

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