Page:Œuvres de Hégésippe Moreau (Garnier, 1864).djvu/129

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LES JEUX DE L’AMOUR ET DU HASARD



Quoi ! vous qui demeuriez sans voix
Devant un couplet trop grivois,
Vous si prude, mademoiselle,
C’est vous qui me donnez… Ah ! Dieu !
Peut-on tricher à si beau jeu ?
J’ai gagné la…
La prime à ce jeu-là,
Et pourtant Rose est presque fidèle.

L’un de mes frères les rimeurs
M’aurait-il soufflé ses primeurs ?
Il n’est plus de muse pucelle,
Et les bois du Pinde, malsains,
Mènent tout droit aux Capucins.
J’ai gagné, etc.