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Page:Œuvres de Hégésippe Moreau (Garnier, 1864).djvu/134

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Aux marchands de lorgnettes
Juillet du moins à profité.
Vivent les pirouettes !
Vive la liberté !

Vous qui sabrez, tambour battant,
Les émeutes civiles,
À nous, bourgeois : vous aimez tant
Les victoires faciles !
Tuer est charmant : d’accord ;
Mais peupler vaut mieux encor.
Aux marchands de lorgnettes
Juillet du moins à profité.
Vivent les pirouettes !
Vive la liberté !

Républicains, ayez de l’or,
Vous aurez des prêtresses ;
Nous nous sentons d’humeur encor
À devenir déesses.
Vos aînés, francs étourdis,
Ont vécu : De profundis.
Aux marchands de lorgnettes
Juillet du moins à profité.
Vivent les pirouettes !
Vive la liberté !


L’ÉCOLIÈRE



Approchez, aimable écolière,
Vous qui fûtes maîtresse un jour ;
Approchez, et, moins familière
Avec Lhomond qu’avec l’amour,