Page:Œuvres de Louise Ackermann.djvu/66

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Et nous, les yeux levés vers la lueur lointaine,
Nous fendons, pleins d’espoir, les vagues en courroux ;
Au bord du gouffre ouvert, la lumière incertaine
Semble d’en haut veiller sur nous.

Ô phare de l’Amour ! qui dans la nuit profonde
Nous guides à travers les écueils d’ici-bas,
Toi que nous voyons luire entre le ciel et l’onde,
Lampe d’Héro, ne t’éteins pas !