Page:Œuvres de Madame des Houlieres, tome 2, 1798.djvu/288

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MIMY.

Ne vous amusez pas à ses emportemens.

CAFAR.

Sachez donc que depuis un temps,
Chaillot est devenu le séjour ordinaire
D’un maréchal vaillant comme défunt César,
Sage comme un Caton, savant comme un Homère.

MARMUSE.

Alte-là, mon ami Cafar ;
L’éloge n’est pas ton affaire.
Nous connoissons ce maréchal,
Ce qu’il a fait, ce qu’il peut faire ;
Et nous l’aimons, foi d’animal.

CAFAR à Mimy.

Ne voulez-vous pas faire taire
Ce petit fripon de matou ?

MIMY

Ah ! Marmuse, écoutez, si vous voulez me plaire.

MARMUSE.

Qu’il me soit donc permis de bâiller tout mon soûl.

CAFAR.

Cochon trop orgueilleux des faveurs de son maître,
De tous les autres chiens attirant le courroux,