faut qu’il connaisse le monde et, par celui-ci, l’homme ; et ceux-ci ne sont qu’un, et non pas deux Je remets le reste de l’expérience.
armi toutes les substances, il en est trois qui
donnent à chaque chose leur corps, c’est-à-dire
que “tout corps consiste en trois choses. Les noms de
celles-ci sont : Soufre, Mercure, Sel. Si ces trois choses
sont réunies (componuntur, )
alors elles s’appellent un corps ; et rien ne leur est
ajouté, sinon la vie et ce qui est inhérent à celle-ci.
Donc si tu prends un corps quelconque en tes mains,
tu as invisiblement trois substances sous une seule
forme ou espèce. C’est de ces trois choses que nous
devons traiter. Car ces trois substances existent ici
sous une seule forme, qui donnent et font toute santé.
Car si tu tiens du bois en tes mains, alors, suivant
le témoignage des yeux, tu n’es en présence que d’un
seul corps. Mais, savoir ceci n’est d’aucune utilité
pour toi, car le paysan en sait et en voit autant. Tu
dois te pénétrer très profondément de ceci afin de
savoir qu’en tes mains tu tiens du soufre, du mercure
et du sel. Si tu perçois ces trois choses séparément,
l’une de l’autre, par l’aspect, le toucher et le contact,
alors tu as acquis enfin les yeux par lesquels le médecin
doit voir. Ces yeux doivent voir ces trois choses
avec autant de perspicacité que le paysan voit du
simple bois. Que cet exemple fasse que tu reconnaisses
aussi l’homme lui-même dans ces trois choses,
non moins que le bois lui-même ; c’est-à-dire que tu