OUS diviserons en deux parties les livres susdits.
L’une sera la pratique du corps, l’autre
des blessures[1]. Chacune sera convenablement
séparée par ses Canons spéciaux et ses paragraphes.
Nous accommodons ce préambule ou prologue
(prœsagium) à chaque partie, de telle sorte qu’il
se rapporte à tous les degrés. Cependant, avant de
commencer les cinq livres promis, nous vous donnerons
une Parenthèse, à vous autres, médecins de chaque
secte de l’un et de l’autre ordre, distincte en quelque
sorte de l’autre Parenthèse, et que nous voulons
définir : Parenthèse médicale. La place de celle-ci est
imposée entre les présents prologues et les cinq livres
susdits de conclusions, de telle sorte qu’elle ne soit liée
à aucun d’eux et soit appropriée à tous, mais subsiste
seule en elle-même. Et cette Parenthèse vous enseignera
vraiment les origines de tous les maux, desquelles
ceux-ci proviennent, et que le médecin de quelque
secte que ce soit doit avoir parfaitement connues et
explorées. S’il l’a fait, alors, suivant son libre arbitre,
il peut s’attacher à la secte qui lui plaira et se servir
de ces bases, en opérant, puisqu’il connaît les origines
des maladies, au moyen de l’explication de cette parenthèse.
Cette parenthèse, puisqu’elle est le signe
ou exposition de toutes les causes morbifiques, pré-
- ↑ Autrement dit la partie clinique et la partie chirurgicale.