UISQUE nous avons récemment fait mention des
cinq entités, il est à propos maintenant que
nous recherchions ce que sont ces entités. Et bien
que nos ancêtres et prédécesseurs eussent été
très fortement admirateurs de notre médecine, s’ils
s’étaient attachés uniquement au souffle vital, cependant
nous ne discuterons pas sur ce point. De même
leurs remèdes ne seront pas méprisés par nous ; mais
nous en prendrons et extraierons plutôt le nerf et la
moëlle. Donc, comme exorde de notre parenthèse, et
afin de terminer ce petit livre des prologues, et afin que
nous comprenions avec plus de certitude les entités
ipsissimes qui modèrent, régissent notre corps et le
dirigent puissamment, nous les définirons ici.
Le premier traité contenu dans la Parenthèse rapporte quelle essence et quelle force les astres renferment en eux. Cette force agit de telle sorte en notre corps, qu’il est complètement soumis à leur opération et à leur impression. Cette force des astres est appelée l’entité astrale (Ens astrorum), et cette entité est comptée comme la première de toutes celles auxquelles nous sommes soumis.
La seconde force ou puissance, qui nous trouble (alterat) violemment () et nous précipite dans les maladies, est l’entité du poison (Ens veneni). Vous remarquerez avec soin que si l’astre lui-même est en nous d’une influence salutaire et ne porte au corps aucun dommage, l’entité