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LXIV
NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE.

teur de l’ouvrage intitulé : Réfutation des erreurs de Spinoza, par Fénelon, Lami, etc.

De l’ouvrage primitif, Vie et esprit de Spinoza, on a extrait aussi sous ce titre : Traité des trois imposteurs, presque tout ce qui est compris dans la seconde partie, Esprit de Spinoza, mais avec des altérations très-graves.

II. ÉCRITS DIVERS SUR SPINOZA.

1. Parmi les disciples immédiats de Spinoza, je citerai Abraham Cuffeler, Frederic van Leenhoff, Law, Louis Meyer, Glasemaker, Jarig Jellis, Lucas de La Haye. Voici l’indication de leurs écrits :

Abraham-Jean Cuffeler. — Specimen artis ratiocinant naturalis et artificialis ad pantosophiæ manuducens. Hamburgi, apud Henr. Kunrath, 1684, in-8o. — Le même, Principiorum pantosophiæ, pars II et pars III), Hambourg, 1684. – Frid. van Leenhoff, in Ecclesia reformata zwollensi prædicatoris. — Hemel op aarden (le paradis sur terre), 1703. — Voyez Jenichen, Hist., Spinozismi Leenhoffiani, Lips., 1707, in-8o.

Theod. Lud. Law. – Meditationes de Deo, mundo et homine, Francf., 1717, in-8o. – Le même, Meditationes, theses, dubia philosophico-theologica, Freystadt, 1719, in-8o.

Nous avons dit que Louis Meyer fut l’ami et l’éditeur de Spinoza. Jean-Henri Glasemaker traduisit en flamand le Traité théologico-politique. Jarig Jellis concourut avec Louis Meyer à la publication des Opera posthuma. Lucas de la Haye écrivit une vie de Spinoza[1].

On pourrait ajouter à cette liste des disciples immédiats de Spinoza un certain nombre d’écrivains qui, sous le masque d’adversaires, répandirent les doctrines du spinozisme, tels que Fr. Cuper (Arcana atheismi revelata. Rotterdam, 1676. Bayle, et plus tard en France, Boulainvilliers).


2. Voici maintenant les principaux écrivains qui combattirent Spinoza au XVIIe siècle.

Aubert de Versé. L’Impie convaincu, ou dissertation contre Spinoza, dans laquelle on réfute les fondements de son athéisme. L’on trouvera non-seulement la réfutation des maximes impies de Spinoza, mais aussi celles des principales hypothèses du cartésianisme que l’on fait voir être l’origine du spinozisme. Amsterdam, 1681 et 1685, in-8o.

Kortholt. — De tribus impostoribus magnis (Herbert, Hobbes, Spinoza), Kiel, 1680.

Andala. Cartesius verus spinozismi eversor.

Guillaume de Blyenbergh[2]. – Wedderleging van de Zedekunst van Spinoza, Dordrecht, 1682, in-4o.

  1. Voyez plus haut, à la suite de la Vie de Spinoza par Colerus.
  2. Voyez plus haut ce qui regarde Guillaume de Blyenbergh.