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Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 1.djvu/75

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Je riais, je pleurais, à son rire, à ses pleurs,
Lorsqu’elle me contait sa joie ou ses douleurs.
Sa vie était la mienne ; une espérance folle
Me flattait de toucher un jour ce cœur frivole.
Mais elle, à tant d’amour qu’elle n’a pas compris,
N’a jamais répondu que par le froid mépris,
La vague indifférence, et la haine peut-être !…
Je voudrais l’oublier, ou ne pas la connaître.