Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 2, Lemerre, 1890.djvu/309

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De ce rude labeur délivrez-moi, grands Dieux,
Et laissez le sommeil s’abattre sur mes yeux !
Ah ! quel rude métier ! Quelle pénible tâche !

Clytemnestre, au pied de la tour.
Qui parle donc là-haut ? — Pauvre chien à l’attache,
C’est toi ? — Tu peux quitter ton gîte aérien,
Descends. À l’horizon il ne paraîtra rien,
Car, souillée au départ du sang d’Iphigénie,
La flotte par les Dieux ne peut être bénie ;
Les Grecs sont morts, ou bien, égarés sur les mers,
De leurs débris errants ils sèment l’univers !

Électre. Ah ! par pitié pour moi, ne descends pas, Lyncée !
Le feu peut luire encor, l’heure n’est point passée !
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