Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 3, Lemerre, 1890.djvu/107

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Ainsi faite, la moricaude
Bat les plus altières beautés,
Et de ses yeux la lueur chaude
Rend la flamme aux satiétés ;

Elle a, dans sa laideur piquante,
Un grain de sel de cette mer
D’où jaillit, nue et provocante,
L’âcre Vénus du gouffre amer.