Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 3, Lemerre, 1890.djvu/229

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Gros homme !

Géronte.
Gros homme !Je n’ai pas pourtant les yeux bouchés.

Frontin, même jeu.
Je le lui donne en cent. Je le tiens par la basque
De son habit ! Monsieur, vous courez comme un Basque !
Ménagez-vous.

Géronte.
Ménagez-vous.Prodige étrange à concevoir !
Il est là qui me parle, et je ne puis le voir !
Où donc es-tu, Frontin ? À gauche ?

Frontin, même jeu.
Où donc es-tu, Frontin ? À gauche ?Non, à droite.

Géronte.
Par ici ?

Frontin, même jeu.
Par ici ?Non, par là. — Va, marche ; je t’emboîte !

Géronte.
Ouf ! je suis tout en nage !

Frontin.
Ouf ! je suis tout en nage !Êtes-vous satisfait ?
Êtes-vous convaincu pleinement ?

Géronte.
Êtes-vous convaincu pleinement ?