Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 3, Lemerre, 1890.djvu/241

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Je faisais à ses soins un accueil assez doux.
Faut-il se gendarmer et se mettre en courroux
Pour les efforts que fait à nous être agréable
Un jeune homme galant et de figure aimable ?

Géronte, à lui-même.
Certainement.

Frontin, bas.
Certainement.Monsieur, ne criez pas si fort.

Inez.
Il me plaisait assez.

Géronte, à Frontin.
Il me plaisait assez.Soutiens-moi, je suis mort !

Inez.
Mais, depuis, j’ai bien vu que ses galanteries
N’étaient que faux semblants et pures tromperies.

Géronte, à part.
Je renais !

Inez.
Je renais !J’ai compris, en le connaissant mieux,
Que c’était à mon bien qu’il faisait les doux yeux.

Frontin, bas à Géronte.
Que vous avais-je dit ?

Marinette.
Que vous avais-je dit ?Fi ! l’âme intéressée !

Inez.