Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 3, Lemerre, 1890.djvu/243

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Je frissonne.

Inez.
À la figure ! Allons… Je frissonne.Géronte !

Géronte.
Je suis au paradis ! aux anges !

Frontin.
Je suis au paradis ! aux anges !Est-ce clair ?
Cent écus… Trouvez-vous que mon chapeau soit cher ?

Géronte.
Frontin ! mon seul ami !

Frontin, à part.
Frontin ! mon seul ami !Je vais dire à mon maître
Que pour jouer son rôle il est temps de paraître.

Inez.
Géronte, mon tuteur, qui sera mon mari,
Et qui, seul, maintenant règne en mon cœur guéri.

Géronte.
Pauvre petit bouchon, va !

Marinette.
Pauvre petit bouchon, va !La chose est certaine,
On ne sait pas aimer avant la soixantaine.
Où l’aurait-on appris ? au collège ?

Géronte.
Où l’aurait-on appris ? au collège ?Bien dit,
Ma fille !… Qui vient là ? C’est Valère ! Ah ! bandit !

Frontin.