Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 3, Lemerre, 1890.djvu/246

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Oui.

Valère.
Vous épousez Géronte ! Oui.Je sais une veuve,
Belle de deux maisons et de cent mille francs ;
Quels yeux à ses appas seraient indifférents ?

Inez.
C’est un fort bon parti : Faites ce mariage.

Géronte.
Le monde va finir ; mon neveu devient sage !

Valère.
Cet hymen m’enrichit, et j’en veux profiter,
Comme tout bon neveu le doit, pour acquitter,
Sans y jeter les yeux, les comptes de tutelle
De mon oncle.

Géronte.
De mon oncle.C’est grand !

Inez.
De mon oncle. C’est grand !Une femme peut-elle
Abandonner ses biens à l’époux de son choix ?

Valère.
Assurément.

Inez.
Assurément.Je cède à Géronte mes droits.

Géronte.