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Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 1.djvu/138

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Damon.

Quelle horreur !… Laissez-moi…Madame, permettez…

Orphise.

Damon, y songez-vous ?

Nérine.

Damon, y songez-vous ?Pour le coup, il s’oublie.

Damon.

Je renais… Ah ! Madame… Ah ! ma chere Silvie…
(Il donne un papier à Geronte.) (à Léonore.)
Tenez… je suis… voilà votre consentement ;
Retrouvez un époux dans le plus tendre amant.

Geronte.

Voyons donc.

Léonore.

Voyons donc.Vous, Sainflore ?

Orphise.

Voyons donc.Vous, Sainflore ?Ah, grand dieu !

Geronte.

Voyons donc.Vous, Sainflore ?Ah, grand dieu !C’est lui-même.

Léonore.

Ô sort trop fortuné ! C’est mon époux que j’aime.

Geronte.

La bonne antipathie ! Ah ! gardez-la toujours.
Haïssez-vous ainsi, le reste de vos jours.