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Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 1.djvu/249

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Scène VII.

DURVAL, DAMIS, CLITANDRE.
Durval, à part, en entrant.

Que vois-je ! Mon écrin !

Clitandre, à Durval.

Que vois-je ! Mon écrin !Nous disputons ensemble.

Damis, en montrant l’écrin.

En voici le sujet.

Durval.

En voici le sujet.Oui, c’est ce qu’il me semble.
(à part.)
Constance aura pensé qu’il venoit de l’un d’eux.

Damis.

Clitandre est mon rival.

Durval, ironiquement.

Clitandre est mon rival.C’est être courageux.

Clitandre.

À peu près comme lui.

Damis.

À peu près comme lui.Passons, je te l’accorde.
(En lui montrant l’écrin.)
Durval, je te remets la pomme de discorde.

Durval.

Vous ne pouviez la mettre en de plus sûres mains.

Damis.

Mais ce n’est qu’un dépôt.

Durval.

Mais ce n’est qu’un dépôt.Soyez-en bien certains.