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Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 1.djvu/261

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Argant.

C’est un fait important qui doit être éclairci.

Durval.

Il va l’être à l’instant ; je vous en fais arbitre.

Argant.

Outre ce qu’on m’a dit, vous avez quelque titre ?

Durval, distribuant des lettres.

En voici ; lisez donc ces coupables écrits.
Que je me trouve heureux de les avoir surpris !

Sophie, en prenant un billet.

Moi, je les soutiens faux.

Durval.

Moi, je les soutiens faux.Je vois ce qu’elles craignent :
Je la veux accabler devant ceux qui la plaignent.

Constance.

Je vous conjure encore en cette occasion…
Monsieur, épargnez-vous cette confusion.

Argant, surpris, en ouvrant les billets.

Diable ! Allons doucement ; ceci change la these.
Ce billet-là…

Durval.

Ce billet-là…Quoi donc ?

Argant.

Ce billet-là…Quoi donc ?Eh ! mais, par parenthèse ;
Il est de votre main.

Sophie.

Il est de votre main.Le mien en est aussi.

Durval.

De mon écriture ?