Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/244

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elle pu voir sans horreur l’usurpateur de leurs États et le destructeur de notre foi, établir sa tyrannie sur les débris de leur trône légitime et sur les ruines de la véritable religion ? »

Dans un autre endroit :

« À moins qu’un beau zèle ne fît chercher à Mme Mazarin une glorieuse palme, et ne lui fît concevoir une sainte ambition d’être immolée par cette nation farouche.

« Mais, enfin, comment prétendra-t-on encore faire servir les noms du roi et de la reine d’Angleterre, à excuser l’evasion et l’absence de Mme Mazarin . . . . . . . . maintenant qu’on la voit offrir au prince d’Orange le même encens qu’elle leur offroit, mais avec autant de bassesse et d’indignité, qu’il y avoit d’honneur pour elle à les révérer. »

Et à la fin de son plaidoyer :

« Quelle excuse peut avoir à présent Mme Mazarin ? Le prince d’Orange est-il son parent ? Tous ces joueurs, ces libertins, ces presbytériens, ces épiscopaux, ces trembleurs ; en un mot, ces gens de toutes religions, hormis la bonne, dont sa maison est remplie, sont-ils ses parents ? »

Il faudroit transcrire le plaidoyer, si on vouloit citer tout ce qu’il dit injurieusement contre Mme Mazarin et contre la nation angloise.