Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/291

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dre ; s’il en vient, je vous réponds de dix ou douze exclusions de voyage, meilleures l’une que l’autre. Enfin, ne donnez à personne ni sujet, ni prétexte de vous quitter, et croyez qu’une déclaration trop libre de vos intentions vous nuiroit beaucoup là, et ne vous serviroit pas ici. Je vous ai ouï dire, Madame, que Mme la Comtesse1 ne se laissoit jamais entamer. Ne vous laissez jamais découvrir. Si vous voulez procéder avec moins de précaution, le Normand quitte la sienne, prêt à entrer dans vos sentiments.


BILLET À MADAME MAZARIN, SUR LA SATIRE
DE M. DESPRÉAUX CONTRE LES FEMMES.
(1693.)

Bien loin d’écrire contre M. Despréaux, le vieillard Saint-Évremond le justifie, disant qu’il n’a écrit que contre des femmes, et que Mme de Bouillon et Mme Mazarin, qui n’ont rien du sexe que la beauté, doivent se joindre à lui,


1. La comtesse de Soissons, sœur de la duchesse.