Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/297

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

En grâce il étoit singulier ;
En tours d’amour que l’on raconte,
Passant tous ceux de son métier :
Heureux, s’il peut finir, en comte,

Comme il vivoit en chevalier !

Si vous vous trouvez en assez bon état, ne prenez ni le bain, ni les eaux : les meilleures eaux font souvent du mal à ceux qui se portent bien, rarement du bien à ceux qui se portent mal. Si vous êtes obligée de les prendre, buvez-les régulièrement.

Prenez-les, ne les prenez pas,
Ce sera ouvré par compas8.

Le régime que je vous ordonne est que vous jouiez un si petit jeu, qu’il ne vous attache, ni ne vous incommode. L’application et la perte ne conviennent pas à ceux qui prennent les eaux. Faites boire les eaux fortes à M. Milon ; il est assez affectionné, pour vous sauver le préjudice qu’elles vous apporteroient. Dieu vous conserve avant toutes choses ! Faites chanter M. Déri, et prêcher M. Milon. Revenez le plus tôt qu’il vous sera possible : voilà mon souhait9.


8. Voy. Rabelais, Pantagruel, liv. III, chap. xxi.

9. La duchesse ne fit point le voyage de Bourbon. Elle ne put obtenir la sûreté pour sa personne, qu’elle avoit demandée à la cour de Versailles, contre les entreprises du duc de Mazarin.