Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/320

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LETTRE À LA DUCHESSE MAZARIN.

Vous m’avez commandé d’écrire à M. de Saissac, et j’ai écrit : vous m’avez commandé d’écrire en normand, et je m’en suis si bien acquitté, que je défie M. de Saissac de connoître si vous vous louez, ou si vous vous plaignez, qu’il se soit contenté de vous donner des soins inutiles, quand vous pouviez attendre des effets de ses promesses. Mille compliments, s’il vous plaît, à M. le duc de Saint-Albans. Mon petit concert est achevé : s’il le croit digne de son cabinet, je le ferai copier, à ses dépens, s’entend. Je suis le premier auteur en prose, vers et musique, qui se ruine en copistes : il faut que mes ouvrages ne vaillent pas grand’chose1.


1. Ses ouvrages de musique étoient, en effet, détestables.