Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/338

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

choses incompatibles. Quand ils seroient mal ensemble, c’est une chose digne de vous que de les concilier. Vous avez le dernier, dans sa perfection : je souhaite que la fortune vous donne l’autre. Personne n’en feroit un si bon usage.

Je vous envoie un livre nouveau des Amours de Henri le Grand1, très-bien écrit et très-agréable. Si l’auteur n’y avoit pas mis toute entière la Confession de Monsieur de Sancy, sous le titre de Manifeste du Roi sur son divorce, je l’estimerois beaucoup.



À LA MÊME.

Milord Godolphin, ayant une affaire dont il ne peut se dispenser, et ne pouvant se trouver à la pêche, la partie a été remise. Milord Ranelagh s’est chargé de vous le faire savoir ; et en tous cas, pour plus grande sûreté, je vous l’écris


1. Saint-Évremond ne donne point ici le titre exact du livre, qui est : les Amours de Henri IV, avec ses lettres, etc. Amsterd., 1695, pet. in-8. Voy. Brunet, t. I, p. 242.