Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/369

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Mme de Gouvernet et Mme Éland, parce que ce sont des personnes que j’honore ; mais on m’a dit que je ne trouverois pas encore les sujets assez disposés. Or je ne suis bon, non plus que Perrin Dandin, que quand les parties sont lasses de contester. Une chose que je souhaiterais avant toutes, ce seroit que l’on me procurât l’honneur de faire la révérence au monarque, mais je n’oserois l’espérer. C’est un prince qui mérite qu’on passe la mer afin de le voir, tant il a de qualités convenables à un souverain et de véritable passion pour la gloire3. Il n’y en a pas beaucoup qui y tendent, quoique tous le dussent faire, en ces places-là.

Ce n’est pas un vain fantôme
Que la gloire et la grandeur ;
Et Stuart, en son royaume,
Y court avec plus d’ardeur
Qu’un amant à sa maîtresse.
Ennemi de la mollesse,
Il gouverne son État
En habile potentat ;
De cette haute science
L’original est en France.
Jamais on n’a vu de roi


3. Telle étoit la réputation que sa bravoure avoit faite à Jacques II, même à la veille de sa chute. Cette lettre est de septembre 1687.