Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/406

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son âge. Elle a plus d’esprit que toutes les femmes de France, et plus de véritable mérite. Elle nous quitte, c’est un regret pour tout ce qui la connoît, et pour moi particulièrement. Si vous aviez été ici, nous aurions fait des repas dignes du temps passé. Aimez-moi toujours. Mme de Coulange a pris la commission de faire vos compliments à M. le Comte de Grammont, par Mme la Comtesse de Grammont. Il est si jeune, que je le crois aussi léger que du temps qu’il haïssoit les malades, et qu’il les aimoit, dès qu’ils étoient revenus en santé. Tout ce qui revient d’Angleterre parle de la beauté de Mme la Duchesse Mazarin, comme on parle ici de celle de Mlle de Bellefonds1, qui commence. Vous m’avez attachée à Mme Mazarin, je n’en entends point dire de bien sans plaisir. Adieu, monsieur ; pourquoi n’est-ce pas un bonjour ? Il ne faudroit pas mourir sans se voir.


1. Petite fille de la duchesse.