Page:Œuvres mêlées 1865 Tome I.djvu/10

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din, la poésie et la prose ; confondant le beau dans le médiocre, et quelquefois dans le mauvais, sans discernement et sans choix : il paroissoit preferable d’adopter une classification, et de faire un triage, au milieu de ce chaos d’œuvres trop complètes, qui fut si nuisible autrefois à la reputation de Saint-Évremond. Je n’ose me flatter d’avoir réussi ; mais, avoir essayé seulement, est peut-être un service litteraire. Les lettres, que Vous cultivez, Princesse, autant que les beaux-arts, seront reconnoissantes de cette pensée d’un choix, dont l’honneur tout entier revient à Votre Altesse Impériale. La défectuosité de l’exécution restera seule mon partage. J’en ai brave le péril, parce que, tout imparfait qu’il est, ce travail garde un mérite considérable, à mes