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À
MONSEIGNEUR
DE CONCHINE DES COMTES
DE LA PÉNE, MARQUIS D’ANCRE,

PREMIER GENTILHOMME DE LA CHAMBRE
DU ROY, LIEUTENANT POUR SA
MAIESTÉ EN PICARDIE, GOUVERNEUR
D’AMIENS, PÉRONNE,
MONTDIDIER, ROYE, &c.


MONSEIGNEUR,

Ceux à qui les victoires donnoient des coronnes de laurier, voyant que c’estoit la condition des hommes de rendre le tribut à la mort, & que le cours des années renversoit les Empires, et couvroit d’oubly la gloire des plus braves, pour rendre leur valeur immortelle, & triumpher du temps aussi bien que de leurs ennemis,