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Page:Œuvres poétiques de Vauquelin Des-Yveteaux, éd. Blanchemain, 1854.djvu/19

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PRÉFACE.




Nous devrions peut-être accompagner le récit qui précède d’un jugement sur les Œuvres de l’auteur dont un vient de lire la vie ; mais chacun apprécie les poètes d’après ses propres sentiments, et quand nous aurons dit que le nôtre a de la grâce, de la précision et quelquefois de l’énergie, un talent didactique assez prononcé et un sentiment vrai de la nature ; qu’il vaut Du-Perron, qu’il égale en divers endroits Berthaut et Des-Portes, le lecteur n’en sera pas moins libre de réformer notre sentence, ayant sous les yeux les pièces du procès. Quoi qu’il en soit, puisque nous avons pris soin de rechercher dans les recueils où elles étaient éparses, ces pièces que nous donnons réunies pour la première fois, c’est que nous les avons jugées dignes d’être tirées de la poussière où elles avaient été oubliées par leur insoucieux auteur.

Nous n’avons pas la prétention d’avoir rassemblé tout ce qui est sorti de la plume épicurienne et probablement très-féconde de notre poëte ; nous avons seulement recueilli les débris de son naufrage. Il est même possible que, malgré nos recherches et quoique nous ayons compulsé la plupart des recueils du temps, quelques pièces imprimées nous aient échappé. Quant aux vers manuscrits, nous n’avons pu nous en procurer aucuns.

En revanche, nous devons à l’obligeance du savant M. Paulin Paris de pouvoir réunir à ce volume un mémoire de Des-Yveteaux sur l’éducation de Louis XIII, écrit important au point de vue historique et complètement inédit, qui se trouve parmi les manuscrits de la Bibliothèque Impériale (S. F. 495).